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Communiqué

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mardi, 12 juin 2012

Prix du gaz La CLCV, demande un audit sur les coûts d’approvisionnement de GDF-Suez

Les prix du gaz ont augmenté de plus de 60 % depuis fin 2004. Conformément à la formule tarifaire, la prochaine évolution des tarifs réglementés est prévue au 1er juillet. Même si cette dernière a été réformée depuis le 1er janvier 2012 et prend mieux en compte le prix du gaz sur les marchés, il apparait qu’une nouvelle hausse pourrait en découler.

La CLCV souligne que si cette réforme de la formule d’indexation des prix du gaz à 26 % sur les marchés de court terme (et non 90 % comme c’est le cas actuellement) était intervenue dès 2009, elle  aurait permis de limiter les hausses ces deux dernières années. De plus, on assiste depuis fin 2011 et à un accroissement de la déconnexion entre les prix du gaz et du pétrole sur les marchés. Malheureusement, cette baisse relative des prix du gaz sur les marchés ne profite toujours pas aux consommateurs (voir analyses et graphiques sur www.clcv.org).

GDF-Suez  bénéficie quant à lui de cette baisse des prix du gaz sur les marchés et d’une plus grande fluidité dans les approvisionnements (GNL, amélioration des réseaux interconnectés, des capacités de réserve, etc).

Nous souhaitons que la nouvelle ministre en charge de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie apporte la transparence nécessaire sur ce dossier en faisant réaliser un audit sur la réalité des coûts d’approvisionnement de GDF-Suez dont les données et conclusions seraient accessibles aux représentants des consommateurs.

En matière de tarification, il nous semble également urgent d’ouvrir au plus vite  une négociation entre les représentants des professionnels du secteur et des consommateurs, sous l’égide des pouvoirs publics, pour déterminer les modalités qui devraient être mises en œuvre pour prévenir la montée de la précarité énergétique, notamment par une réforme de la tarification.

mardi, 29 mai 2012

Quand la SNCF ferme la porte au nez des voyageurs….

 

« Pour assurer le départ à l’heure des TGV, Téoz et Lunéa, tout voyageur doit impérativement monter à bord au plus tard 2 minutes avant l’heure de départ. Au-delà de ce délai, l’accès au train n’est plus garanti ».
Tel est le message imprimé au dos des billets. Mais la mise en œuvre systématique de ces dispositions ne se fait pas toujours sans désagrément pour les voyageurs.

 

Ainsi, les cas se multiplient de voyageurs qui arrivent sur le quai, portières de leur train fermées avec impossibilité de monter à bord. Et lorsqu’ils interpellent les agents de la SNCF présents sur les quais, ils s’entendent dire, pas toujours aimablement « adressez-vous à l’accueil ».

 

Nous pouvons tout à fait comprendre qu’une des conditions pour arriver à l’heure est … de partir à l’heure. Afin d’éviter ces incidents navrants, et pour habituer les voyageurs à ces dispositions, nous demandons que l’heure limite d’embarquement soit indiquée de façon visible sur le recto du billet, ou au minimum, l’obligation de monter à bord deux minutes avant le départ, et qu’une information soit délivrée aux guichets.

 

Par ailleurs, au verso sont précisées les sanctions applicables aux voyageurs ayant un billet à régulariser à bord des trains (d’un montant pouvant aller de 10 € en se présentant spontanément au contrôleur, à 128 € en cas de fraude). Alors que de plus en plus de gares ferment ou sont fermées à certains horaires, que souvent les automates dysfonctionnent et que l’émission des billets avec une machine portable par le contrôleur ne doit pas très onéreuse, le montant demandé pour l’édition d’un billet par le contrôleur, ne nous parait pas justifié.

mardi, 15 mai 2012

Prix des carburants

Hier, Michel Sapin a fait savoir que le blocage des prix ne serait plus à l’ordre du jour au regard de la baisse actuelle ou attendue. Pour la CLCV, la très légère baisse constatée ces derniers jours laisse les prix à un niveau historiquement excessif et ne règle en rien le problème, d’autant que tout le monde s’accorde à reconnaître que structurellement, les prix resteront orientés à la hausse.
 Aujourd’hui, un consommateur devant faire 50 km par jour pour aller travailler avec un véhicule consommant 7 l de 95 SP aux 100 km consacre en moyenne 170 € par mois pour l’achat de son seul carburant (soit plus de 11 % du revenu médian).

Il est donc évident que des  mesures à plus long terme doivent être prises très rapidement. Sur ce point, la CLCV demande la tenue d’une réunion des acteurs socio-économiques que sont les représentants des professionnels du secteur et des consommateurs sous l’égide des pouvoirs publics. Pour la CLCV, différents types de mesures sont à explorer :

- La réforme du poids des taxes qui représentent près de 60 % du prix du super 95 et 50 % du gazole à la pompe. Connaît-on une autre dépense contrainte taxée à ce niveau ?

- L’identification des facteurs explicatifs des hausses des marges de distribution et de raffinage ( voir sur ce sujet, son baromètre sur www.clcv.org )  afin de les limiter ;

- L’affectation à des mesures d’efficacité énergétique de tout ou partie des sommes acquittées au titre des certificats d’économies d’énergie par les pétroliers, comme par exemple la création d’aides en direction des ménages modestes pour leur faciliter l’achat de véhicules moins énergivores ;

- Une plus grande transparence sur la formation des prix et une vigilance des pouvoirs publics sur les marges réalisées par les intermédiaires. A titre d’exemple, nos enquêtes constatent une fluctuation des prix qui ont tendance à augmenter lors des pointes de consommation  (week-end, départs en vacances, etc.).
Ces derniers pourraient également s’intéresser à l’impact de la baisse du nombre des stations-services sur le prix des carburants et la création éventuelle de positions dominantes de certains distributeurs.

- La mise en place d’une politique de long terme visant à rendre moins dépendants les consommateurs au pétrole et aux carburants en développant des offres alternatives (co-voiturage, auto-partage…), en prévenant l’étalement urbain,  en affectant des ressources des taxes provenant de la consommation des carburants au développement de transports collectifs publics adaptés et attractifs, et à la recherche.

Enfin, après cette étape immédiate, la CLCV demande une concertation équivalente sur le gaz naturel et butane/propane et le fioul, dont les prix ont doublé depuis 2009, date de la suppression de la prime à la cuve.

mercredi, 2 mai 2012

Contre la disparition programmée du chèque


La suppression des chèques est à nouveau au cœur des débats dans le rapport sur« L’avenir  des  moyens  de  paiement  en  France » remis    à  Bercy  par  Messieurs Pauget  et  Constans,  les  banques  considérant  le  coût    de  leur    traitement  comme trop onéreux.

Ce n’est pas une nouveauté. Les banques affichent depuis des années leur volonté de supprimer les chèques, sauf à pouvoir les facturer.

Les  consommateurs  refusent  l’une  et  l’autre  de  ces  solutions.  Obligés  de  se bancariser,  ils  veulent  pouvoir  disposer  de  leur  argent  pour  effectuer  des paiements, sans avoir obligatoirement à payer. Une étude du Comité Consultatif du  Secteur  Financier,  publiée  en  2011,  montre  qu’ils  sont  très  attachés  aux chèques.  Rien  ne  les  fera  changer  d’avis,  sauf  à  disposer  d’un  autre  moyen  de paiement aussi performant, gratuit.

Alors que les banques ont laissé entendre que leur image était restaurée, ce n’est pas une initiative de ce type qui va à l’encontre de ce que souhaite la majorité de leurs clients qui va permettre qu’elle continuer à s’améliorer.

La CLCV n’est pas opposée au développement de nouveaux moyens de paiement mais elle est vigilante quant à la satisfaction des besoins des consommateurs. Elle veillera  à  ce  que  la  réduction  préconisée  du  nombre  de  chèques  ne  soit  pas  la programmation de leur disparition alors même qu’ils sont indispensables.

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