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Tag - transport

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jeudi, 23 août 2012

Les consommateurs jugent les services de la SNCF


Toujours autant sollicités par les usagers des transports ferroviaires qui se plaignent des tarifs, de la ponctualité, de leur situation de client captif etc, nous sommes, comme en 2011, aller à la rencontre des voyageurs dans les trains pour recueillir leur avis.
676  personnes  enquêtées  sur  de  nombreuses  lignes  différentes  nous  donnent  ainsi  un  instantané intéressant de l’appréciation des consommateurs ainsi qu’une comparaison intéressante avec l’enquête réalisée en 2011.

On peut notamment constater que :
  • 88%  des  sondés  trouvent  les  prix  trop  chers  ou  chers  (43,3%  des  consommateurs  questionnés jugent le prix du transport en train trop cher, et 45,1% le jugent cher). Seuls 10,7%  considèrent  le niveau de prix comme correct.
  • l’information  sur  les  tarifs  et  la  structure  tarifaire  apparait  opaque  pour  27,1%  des  sondés,  et insuffisante pour 40,2%. Malgré une légère amélioration constatée par rapport à l’enquête 2011, la situation demeure peu satisfaisante en l’état.
  • de manière générale, les améliorations attendues par les voyageurs portent sur la baisse des prix (48%), la ponctualité (27,3%), l’amélioration des fréquences (15,3%) et du confort (8,4%)

On  notera  cependant  un  élément  positif  pour  la  SNCF,  l’accueil  en  gare  jugé  satisfaisant  ou  très satisfaisant par 80% des personnes sondées. C’est sans doute le résultat d’une prise de conscience de l’entreprise publique au cours de ces dernières années.

Cette enquête confirme le risque de perte d’attractivité du train par les consommateurs et ce malgré les priorités  affichées  en  faveur  de  ce  dernier  par  les  pouvoirs  publics.  Les  consommateurs  enquêtés pointent  du  doigt  l’opacité  de  la  tarification  (les  bons  plans  étant souvent  réservés  aux  internautes avertis) mais également la question des retards avec une information en temps réelle absente et une indemnisation du préjudice subi insuffisante.

Sur la tarification, on rappellera la récente étude de la CLCV (13 juillet 2012) portant sur 720 tarifs et 24 destinations et soulignant des tarifications au kilomètre fort disparates selon les trajets et un tarif au kilomètre en moyenne 25% plus élevé pour des destinations au départ des villes en régions par rapport à Paris.

vendredi, 13 juillet 2012

GRILLE TARIFAIRE DE LA SNCF LA CLCV POINTE CERTAINES « ANOMALIES »

La lisibilité de la tarification SNCF est régulièrement dénoncée par les usagers du rail depuis que cette dernière a adopté une politique tarifaire éclatée, à l’image des compagnies aériennes. Aussi, nous avons voulu profiter des grands départs du week-end du 14 juillet pour « tester » sa réalité, en  étudiant et comparant les tarifs sur de nombreuses destinations, à différents moments.
Cette enquête menée sur 24 destinations différentes (11 départs de Paris vers des lieux de villégiature, 10 d’autres Villes et 3 internationaux) avec des relevés tarifaires à 3 mois, 2 mois et 1 mois avant le départ (soit 720 tarifs étudiés) met en évidence des informations intéressantes :

- des prix plus élevés au départ de la province. Ainsi,  au départ des régions, les tarifs au kilomètre sont en moyenne plus de 25 % supérieurs aux trajets au départ de Paris.
- une carte famille nombreuse de moins en moins intéressante. Si on analyse en moyenne les tarifs les plus bas, on constate que la carte famille nombreuse bénéficie de réductions bien plus faibles que les autres.
- une politique de tarifs éclatés offrant des prix en moyenne plus bas de 28 % que le tarif moyen. Si ces prix bas profitent à tout le monde, ils sont cependant en nombre limité et souvent assortis de conditions particulières.
- des tarifs bien moins chers à l’ouverture des 3 mois, assez stables ensuite. Tant pour le tarif moins cher que le tarif moyen, le relevé de prix montre qu’il est avantageux de prendre son billet à trois mois (si on est sûr de ses dates). Passé ce délai, l’usager peut prendre son temps car le tarif évolue peu et il n’y a pas de pénurie de places.

Pour la CLCV, ces constats appellent certaines demandes :
- indiquer sur les billets le prix/kilomètre, ainsi que le prix médian hors cartes d’abonnement ;
- mettre en place et en informer le public, une politique de tarif social claire, uniforme,  en plus des   systèmes de subventions régionales actuels trop souvent confidentiel pour le grand public ;  
- simplifier la grille tarifaire afin de permettre une meilleure lisibilité et développer une présentation des offres permettant à l’ensemble des usagers de comparer les tarifs proposés ;
- mettre en place une information fiable, systématique et en temps réel des voyageurs à chaque retard ou  perturbation ainsi que des indicateurs publics pour contrôler la réalisation des objectifs de la SNCF.

mardi, 29 mai 2012

Quand la SNCF ferme la porte au nez des voyageurs….

 

« Pour assurer le départ à l’heure des TGV, Téoz et Lunéa, tout voyageur doit impérativement monter à bord au plus tard 2 minutes avant l’heure de départ. Au-delà de ce délai, l’accès au train n’est plus garanti ».
Tel est le message imprimé au dos des billets. Mais la mise en œuvre systématique de ces dispositions ne se fait pas toujours sans désagrément pour les voyageurs.

 

Ainsi, les cas se multiplient de voyageurs qui arrivent sur le quai, portières de leur train fermées avec impossibilité de monter à bord. Et lorsqu’ils interpellent les agents de la SNCF présents sur les quais, ils s’entendent dire, pas toujours aimablement « adressez-vous à l’accueil ».

 

Nous pouvons tout à fait comprendre qu’une des conditions pour arriver à l’heure est … de partir à l’heure. Afin d’éviter ces incidents navrants, et pour habituer les voyageurs à ces dispositions, nous demandons que l’heure limite d’embarquement soit indiquée de façon visible sur le recto du billet, ou au minimum, l’obligation de monter à bord deux minutes avant le départ, et qu’une information soit délivrée aux guichets.

 

Par ailleurs, au verso sont précisées les sanctions applicables aux voyageurs ayant un billet à régulariser à bord des trains (d’un montant pouvant aller de 10 € en se présentant spontanément au contrôleur, à 128 € en cas de fraude). Alors que de plus en plus de gares ferment ou sont fermées à certains horaires, que souvent les automates dysfonctionnent et que l’émission des billets avec une machine portable par le contrôleur ne doit pas très onéreuse, le montant demandé pour l’édition d’un billet par le contrôleur, ne nous parait pas justifié.